Classe Science : La 3e4 en action, réfléchir à l’égalité filles-garçons
À travers des exemples concrets, ils ont découvert comment les stéréotypes influencent encore les choix scolaires et professionnels, et combien ils peuvent limiter aussi bien les filles que les garçons dans leurs décisions.
Les discussions ont mis en lumière des situations parfois surprenantes : le harcèlement sexiste dans les transports publics à Paris, les inégalités des salaires (les femmes gagnent en moyenne 20 % de moins que les hommes). Certains métiers longtemps interdits aux femmes ont également marqué les élèves, comme le saut à ski, jugé « dangereux » pour les filles jusqu’en 2014, ou le pilotage de sous-marins.
Comme l’a résumé un élève :
« Parfois, on s’interdit des choses juste parce qu’on est une fille ou un garçon. »
Et une élève a ajouté :
« On pourrait croire qu’aujourd’hui les stéréotypes sont moins présents au sein de ma génération, mais je me suis rendue compte qu’il y a encore du boulot ! Cela m’a surprise : de nombreuses idées reçues sont encore à changer. »
Beaucoup ont apprécié le temps d’échanges :
« Cette intervention était super et nous avons pu tous exprimer ce que l’on ressentait. »
Les échanges avec les élèves ont mis en évidence une réalité frappante : les stéréotypes limitent les choix de chacun·e. Qu’il s’agisse de la place en classe, du choix d’orientation ou des métiers envisagés, personne n’est véritablement gagnant lorsqu’on enferme les individus dans des rôles prédéfinis.
Une rencontre inspirante, qui encourage chacun·e à prendre conscience de ces inégalités et à oser tracer son propre chemin.
Mme Prissimitzis, professeur en charge de la classe Science (article complété par les notes d'Esther et les impressions de quelques élèves)